Where do they stand on trade issues? (Part 1 of 3)

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By Nick Li

With a new President in France, new Prime Minister coming soon to the U.K., and a slate of U.S. Presidential hopefuls already campaigning in full force, I thought it would be interesting to delve a little bit into what we might expect from the next round of globalization.

Sarkozy

 

Should we expect anything different from France? Does it even matter? Otto’s recent post shows that Sarkozy, in his own words, will not bring much change to France’s trade policies. The thrust of his campaign message seems to be that globalization will inevitably have some winners and losers and that France needs to do more to take advantage of globalization and be one of the "winners." France must "protect" without being "protectionist." Unscrambling this politico-speak, the hidden subtext is that it is mainly France that needs to change and not the current political course of trade negotiations. The rhetoric of winning and losing and competition suggests that Sarkozy will not favor unilateral liberalization or greater concessions from France and the EU in trade negotiations, but will push a hard line favoring tough concessions from developing countries, perhaps under the auspice of labor and environmental rights that allow for "fair" competition. The right-wing Liberte-Cherie’s analysis supports my contention that Sarkozy is far from being a free-trader, and that we should not expect any grand gestures of third-world solidarity and humanitarianism from his trade policies.

La raison du changement pour Nicolas Sarkozy, c’est la nécessité de s’adapter à un monde nouveau ; par cette habile man?uvre il ménage les politiques précédentes. Ce monde nouveau, apprend-on, c’est la mondialisation. Sarkozy prétend favoriser le libre-échange, mais il ne paraît pas comprendre les fondements de ce dernier. Ainsi semble-t-il persuadé que la France doit exiger des contreparties sociales dans les autres pays (comprendre «harmonisation fiscale ») avant d’ouvrir son marché? mais l’ouverture du marché n’est pas un mal auquel on doit consentir par nécessité ! L’ouverture du marché est d’abord un droit, le droit des Français d’acheter leurs biens où ils le souhaitent à qui veut bien les leur vendre. C’est ensuite un bienfait économique pour l’ensemble du pays, même si la France est la seule à ouvrir son marché. Nicolas Sarkozy, dans ses paroles, montre qu’il est un partisan du protectionnisme. Il souhaite maintenir la PAC qui étouffe les pays du Sud; son ouverture n’est vécue que comme une nécessité pragmatique : il reste dans l’âme un mercantiliste ignorant des échanges internationaux, ou bien au fait des intérêts particuliers d’une partie de son électorat. Il n’est pas étonnant qu’il adapte le même type de raisonnement à l’immigration, qu’il veut « choisir » et non « subir ». Reprenant à son compte le poncif éculé, il clame que nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde. Ce qui est vrai, mais il confond « accueillir » et «subventionner ». La solution de Sarkozy est bancale. Il veut choisir l’immigration, ce qui ouvre la porte à l’arbitraire public que l’on connaît et à la mise en place d’une nouvelle bureaucratie. Plutôt que d’effectuer un tri coûteux et d’une moralité douteuse, il serait plus sain de supprimer les incitations à émigrer en France motivées par la perception d’allocations diverses. La France deviendrait alors une terre d’accueil pour tous ceux qui veulent y prospérer par leur travail. Parmi les pays les plus prospères du monde, nombreux sont le résultat d’une immigration récente: États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande? Il faut tempérer ce discours en reconnaissant que Sarkozy ne tombe pas complètement dans le piège nationaliste et protectionniste de l’extrême droite : il semble plus ouvert au libre-échange que les autres candidats. De même, l’immigration sous sa forme actuelle, c’est-à-dire subventionnée, est difficilement soutenable et à défaut d’apporter une solution libérale, Sarkozy apporte tout du moins une solution intermédiaire.

And from the right-wing Cato Institute:

A Financial Times column neatly summarizes the economic views of Nicolas Sarkozy. His opposition to "fiscal dumping" really means that he opposes tax competition and wants to insulate the French welfare state from global competition: He wants the EU to move in a French direction, offering citizens "protection" from the outside world. ?During the campaign, he called on the EU to protect its citizens from unfair competition from abroad, particularly Asia, and from fiscal, social and environmental "dumping" from poorer EU members in eastern Europe. That approach is at odds with the "open Europe" model being promoted by most northern, central and eastern European countries.

Bottom-line: Don’t expect more than business as usual. Only the French left could possibly paint Sarkozy as anything approaching a free-trader. Part 1 of 3 -Nick